Le modèle proposé par la notion de patrimoine informationnel est un atout déterminant pour propulser les capacités d'innovation.

Il est désigné par le terme « patrimoine informationnel », l’ensemble des informations numérisées dont un organisme peut légalement faire valoir la légitimité et le droit d’exploitation d’une part. Et d’autre part, le fait que ces informations aient une valeur significative quant au fonctionnement et au développement des activités propres à la mission sociétale de l’institution (données, méthodes, savoir, concept, etc.).

 

Innovation contributive

 

Un patrimoine informationnel se compose de deux principales catégories d’information : les informations de nature « ouverte », qui forment le patrimoine informationnel commun ; et les informations qui relèvent du domaine de la confidentialité (et sphère privée) qui forment le patrimoine informationnel privé. Chaque institution et son écosystème professionnel génèrent continuellement une quantité importante de données. Ces données peuvent être considérées comme un gisement permettant de puiser de l’information. Elles peuvent être filtrées, raffinées et valorisées pour constituer la matière première du patrimoine informationnel de l’organisation.

L’exploration des données qui permettent la constitution d’un véritable patrimoine informationnel nécessite une attention sociétale, juridique et informatique pointue. Afin de permettre la patrimonialisation des données identifiées, il est essentiel de déterminer la faisabilité morale, légale et technique d’exploitation de ces données, mais aussi, de déterminer de quelle nature (anonyme, publique, open data, confidentielle, etc.) et sous quelle forme (format, chiffrement) elles pourront être utilisées. Les domaines et sujets qui nécessitent un processus de concertation sont dès lors multiples et variés. Ils ouvrent de nombreux champs d’exploration favorables à l’implication des collaborateurs pour organiser des rencontres en configuration de tiers-lieu (cf. chapitre 16.2 Base de connaissance EC1 ). Ils imposent naturellement la transdisciplinarité et permettent, par le processus de concertation, d’élargir les capacités d’innovation et de nourrir un langage commun entre tous les contributeurs.

Fichiers
Thématique(s) principale(s)
Communs Entrepreneuriat Numérique
Mots-clefs spécifiques
Bien commun informationnel Économie de la contribution
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